1. The Last Train (1973) Two people, a Frenchman Julien Maroyeur and a Jewish German woman (Anna Kupfer) met on a train while escaping the German army entering France. 2. The Swimming Pool (1969) Lovers Marianne and Jean-Paul spend their vacation in a villa on the French Riviera near St-Tropez. « Bonjour, il paraît que vous cherchez à me joindre ? » Pas besoin de présentations : même fatiguée, la voix d’Alain Delon est assurée et reconnaissable entre mille au téléphone. Oui, on voulait vraiment parler au dernier monstre sacré du cinéma français. Et encore plus ce dimanche, exactement quarante ans après la mort de Romy Schneider, le 29 mai 1982. Les deux acteurs ont formé un couple mythique à la ville (entre 1958 et 1963) et pour toujours à l’écran. De Christine (1958) de Pierre Gaspard-Huit à L’Assassinat de Trotsky (1972) de Joseph Losey, en passant par les iconiques Plein Soleil (1960) de René Clément et La Piscine (1969) de Jacques Deray, ils ont tourné quatre fois ­Granier-Deferre devait les réunir en juillet 1982 pour le bien nommé L’Un contre l’autre. Le projet a été abandonné avec le décès de Romy. Alain Delon, lui, n’a plus tourné depuis sa savoureuse apparition en Jules César dans Astérix aux Jeux olympiques (2008). Affaibli par un AVC en août 2019 et marqué par les disparitions successives de ses femmes et amis, il se repose entre la Suisse et son manoir de Douchy (Loiret).Il y a quarante ans disparaissait Romy Schneider. Que vous reste-t-il d’elle ?Je n’arrive pas à croire que c’était il y a déjà quarante ans. Je pense à elle tous les jours. Elle est sûrement plus heureuse où elle est qu’elle l’était alors. Vous savez, sa mort ne m’a pas surpris. J’avais eu un pressentiment. Ce n’est pas que Romy voulait mourir, mais elle ne pouvait pas continuer à vivre depuis que son fils était disparu si tragiquement l’année d’avant [David, 14 ans, s’est tué en escaladant le mur d’enceinte de la maison familiale]. David était sacré pour elle. À partir de ce jour-là, j’ai senti qu’elle allait partir vite, qu’elle ne le supporterait n’avez pas assisté à ses obsèques. Pourquoi ?Je ne voulais pas être la cible des photographes, c’était du voyeurisme. Je suis allé me recueillir sur sa tombe quelques jours plus tard, pour être seul avec elle, sans personne. En revanche, je suis allé la veiller chez elle. Je lui ai écrit une lettre, que j’ai souvent lue depuis à la télévision. J’ai pris une photo d’elle morte sur son lit, que je garde dans mon portefeuille : Romy a l’air de dormir d’un sommeil profond, elle est magnifique. Je la regarde souvent…Vous vous souvenez de votre première rencontre, en 1957, pour tourner Christine ?J’étais allé la chercher à Orly avec des fleurs, comme me l’avaient demandé les producteurs du film. Elle a été surprise de voir un abruti souriant bêtement avec son bouquet. Elle a demandé qui j’étais à sa mère, qui lui a répondu : « Je crois que c’est ton partenaire, Alain Delon. » Ça s’est mieux passé le soir : on a dîné tous ensemble au Lido avec Jean-Claude Brialy, qui parlait allemand. Par la suite, Romy a très vite appris le quatre films ensemble, quel est votre tournage préféré ?Notre meilleur moment, cela a été en dehors des tournages, dans la vraie vie. On s’est beaucoup aimés, elle est venue s’installer chez moi et on a été très heureux. Des films qu’on a tournés ensemble, La Piscine [1969, de Jacques Deray] est le plus grand de tous. Je l’avais imposée alors que les producteurs voulaient plutôt d’autres actrices dont j’ai oublié les noms [Jeanne Moreau, Angie Dickinson ou Monica Vitti]. Je leur ai dit : vous me faites chier, ce sera Romy Schneider ou il n’y aura pas de film ! Elle était un peu en perte de vitesse à cette époque-là et ça me faisait de la peine car je trouvais qu’elle était parfaite pour le personnage. C’est pour ça que j’ai insisté. Elle y est formidable et magnifique. La Piscine a été un cap important pour Romy. Elle a pu faire des grands films ensuite avec Claude Sautet et d’ lui avez aussi permis de rencontrer Luchino Visconti…Oui, elle était passée sur le tournage de Rocco et ses frères [1960]. Luchino l’a ensuite fait jouer au théâtre avec moi à Paris [Dommage qu’elle soit une putain en 1961] puis dans des films [Boccace 70 et surtout Ludwig ou le Crépuscule des dieux]. Romy était une très grande actrice. Il y a une rétrospective en ce moment à la Cinémathèque à Paris . Je vais y aller avant qu’elle se termine, fin disait que vous avez été l’homme le plus important de sa vie…Elle n’en a pas eu énormément non plus, mais j’ai compté pour elle, oui. J’ai été son premier grand amour et elle a été mon premier grand amour aussi. On a vécu ensemble, on faisait le même métier. Quand on rentre chez soi, on est comme les autres, avec nos problèmes. Romy n’était pas quelqu’un de profondément heureux. Elle l’a été avec moi, même si elle a été malheureuse aussi… Elle faisait des efforts pour être Romy Schneider, celle que tout le monde attendait. Vous savez, ce n’est pas facile d’être acteur quand on est Romy."Mon rêve, en fait, ce serait de tourner Le Crépuscule d’un fauve, un beau sujet de Janne Fontaine"Quand on est Alain Delon aussi ?Moi, c’est différent. Je suis un homme et ce sont les femmes qui m’ont fait acteur en me poussant vers le cinéma alors que je n’avais aucune formation. J’ai connu une époque fabuleuse, quand j’étais Alain Delon et que je tournais comme un fou. J’étais heureux quand je faisais des films, j’adorais le cinéma. Je le suis moins depuis que je suis un ancien acteur. Je vis de mes souvenirs…Lors de notre dernière rencontre, en 2019, vous disiez vouloir tourner un dernier film sous la direction d’une femme, Lisa Azuelos ou Maïwenn. Un projet existe-t-il ?J’ai eu beau leur faire savoir que j’avais envie, aucune ne m’a proposé quelque chose, c’est dommage. Ce serait pourtant formidable de tourner avec une femme. J’ai reçu d’autres propositions, mais je n’ai pas répondu. Je suis contre le combat de trop comme on dit chez les boxeurs. Mon rêve, en fait, ce serait de tourner Le Crépuscule d’un fauve, un beau sujet de Janne Fontaine [une pièce écrite pour lui qui raconte les souvenirs d’un flic retraité après un accident]. Ça se serait un dernier juillet, le festival de La Rochelle va vous rendre hommage. Vous y serez ?Cet hommage me fait très plaisir, je suis énormément touché. Mais je ne suis pas certain d’aller à La Rochelle. Il y aura du monde, c’est risqué par rapport au Covid. Je ne suis quand même pas intouchable. C’est pour ça que je vais sûrement y envoyer ma fille [Anouchka].Des 21 de vos films qui seront projetés, de Christine (1958) à Nouvelle Vague (1990) de Godard, quel est votre préféré ?Il y en a beaucoup, d’époques différentes. Je pense que le plus beau et le plus important, c’est Plein Soleil [1960], mon premier avec René ­Clément. Mais il y a aussi Rocco et ses frères, Deux hommes dans la ville [1973], Monsieur Klein [1976], évoquiez la crainte du Covid. Comment avez-vous traversé la pandémie ?C’était terrible et effrayant. Même pendant la guerre, on n’avait pas connu ça. J’ai plein d’amis qui ont été touchés et s’en sont sortis, mais il ne fallait pas se voir, se toucher, se serrer la main, s’embrasser. Encore aujourd’hui il faut faire attention à tout."Je trouve que la vie est devenue insupportable, elle ne me fait plus beaucoup envie"Comment allez-vous depuis votre AVC, en 2019 ?Comme quelqu’un de 87 ans [il ne les aura qu’en novembre]. Physiquement, je me sens plutôt bien même si je suis fatigué et que je marche avec une canne. Mais on ne va pas se faire du cinéma : on sait où on va, comment ça finit. Tous mes amis sont partis, Jean-Paul [Belmondo] l’année dernière. Romy, Mireille [Darc], Nathalie [Delon], toutes les femmes de ma vie sont parties aussi. La seule qui reste, c’est Brigitte [Bardot]. Nous sommes très amis. On échange souvent, un peu comme deux vieux cons qui parlent de ce qu’ils ont connu et traversé ! On parle aussi du jour où on ne sera plus là. Je lui dis que j’espère qu’elle partira avant moi pour que je fasse un éloge dans l’église. Elle répond : j’espère que ce sera toi avant !À quoi ressemblent vos journées ?J’ai 55 hectares à Douchy, je profite de la nature, du calme, du repos. Je suis pratiquement seul avec mes animaux. J’ai quelqu’un avec moi, mais je ne reçois pas beaucoup de monde. Je lis la presse tous les jours. Ce qui se passe ne me réjouit pas, c’est un enchaînement d’informations sinistres. Tous les jours, il y a un scandale, un viol, une tuerie d’enfants. Ne me dites pas que le monde est heureux ! Je trouve que la vie est devenue insupportable, elle ne me fait plus beaucoup souhaitez toujours être enterré avec vos chiens à Douchy ?Non, ce sera trop compliqué, notamment par rapport à la loi. Je rejoindrai peut-être ma mère, enterrée à Bourg-la-Reine. Ou bien ailleurs. Je ne sais pas encore. Je veux surtout avoir la paix. Je n’ai pas peur de mourir. C’est normal, on y va tous. Mais j’ai peur de ­souffrir. Je ne veux pas finir dans un lit à l’ pensez-vous de l’euthanasie ?Je suis pour. En Suisse, c’est possible : on arrive avec ses amis, on fait un dernier discours, puis le médecin vous fait une piqûre devant vos amis et c’est fini en France a une femme au poste de Premier ministre, c’est important ?Élisabeth Borne est Première ministre, ce n’est pas une actrice ou une danseuse ! Elle m’a l’air d’être quelqu’un de compétent, lucide et efficace. J’espère que ça se passera gaulliste que vous êtes a soutenu Valérie Pécresse. Son échec vous a-t-il surpris ?Ça m’a surtout surpris et choqué pour elle. Valérie est une femme bien. Elle s’est donnée à fond, mais elle s’est peut-être perdue."Il était le fils d’Alain Delon, ce n’est pas facile"Qu’avez-vous pensé de l’autobiographie de votre fils Anthony, Entre chien et loup ?Il y a des choses bien, d’autres moins. Il a aujourd’hui presque 60 ans, un âge où il faut réfléchir comme un homme de cet âge plutôt que comme un gamin. Ce qui lui fait plaisir me fait beaucoup de mal. C’est dur pour un père. Mais ce sont ses souvenirs… C’est sans doute une façon de tuer le vous décrit comme violent mais il vous pardonne et parle beaucoup d’amour…Oui, bien sûr. Mais tous les enfants ne font pas ça. Je n’ai pas été épouvantable avec lui. J’ai été un père sérieux et strict, c’est tout. Mais il était le fils d’Alain Delon, ce n’est pas facile. Romy Schneider és Alain Delon a Christine című film forgatásán ismerték meg egymást 1958-ban. Amikor megkezdődött a közös munka, ki nem állhatták egymást, folyton vitatkoztak, végül a gyűlölet szerelemmé alakult, és egyik csapásról a másikra igazi álompárrá nőtték ki magukat.
La sensualidad desbordaba la turquesa piscina de la mansión de la Costa Azul donde Romy Schneider y Alain Delon rodaban en el verano de 1968 las escenas de la que acabaría convirtiéndose en una película de culto en Francia, La Piscina. Para entonces, la intensa historia de amor que había unido a dos de los actores más prometedores de su generación había terminado hace tiempo. Pero algo seguía fluyendo entre los dos intérpretes, como constató, feliz, el director Jacques Deray. “Los observo y sé que la suerte me acaba de sonreír”, gustaba recordar. Esa complicidad heredera de un amor mítico que fascinó en una época en la que el cine era aún un mundo de sueños y promesas nunca desaparecería. “Romy fue el gran amor de mi vida, el primero, el más fuerte, pero también, desgraciadamente, el más triste”, afirma hasta hoy eso que al principio hubo de todo menos atracción. “Es una chica muy guapa, pero muy caprichosa y aburrida”, diría Delon nada más conocerla. Corría agosto de 1958 y los dos jóvenes actores —19 años ella, 23 él— se aprestaban a rodar su primera película juntos, Christine. Pese a su juventud, Schneider ya era famosa gracias a las películas sobre la emperatriz austriaca Sissi, que ella detestaba. Pero el mundo todavía no había descubierto al atractivo Delon, al que Schneider había elegido como compañero de reparto por una simple foto. El productor francés de Christine, recordaba Paris Match en el 60 aniversario de ese mítico encuentro, envió a Delon a buscar a Schneider al aeropuerto parisino de Orly con un ramo. “Irás hacia ella y le ofrecerás las flores”, le instruyó. Schneider también lo desconocía todo de ese guapetón que la esperaba. “Los productores habían organizado un encuentro con la prensa en los salones del aeródromo. Al pie de la escalera mecánica, descubro a un tipo joven muy guapo, muy bien peinado, con corbata, impecable en un traje muy a la moda. Era Alain Delon”, contaría después. La frialdad del primer encuentro no tardó en fundirse en una pasión franco-alemana que encandiló a una Europa donde las heridas de la Segunda Guerra Mundial no habían cicatrizado aún del pareja de actores Romy Schneider y Alain alliance (picture alliance via Getty Image)La chispa prendió pronto. “Fui a Viena, donde rodábamos el film. Y allí me enamoré perdidamente de ti. Y tú te enamoraste de mí”, recordó Delon en una carta póstuma tras la muerte de la actriz en 1982, a los 43 años. Jóvenes, bellos y cada vez más famosos —la carrera de Delon empezó a despuntar y ya nada la detendría— se instalaron en París, algo que no perdonó la prensa alemana. En marzo de 1959, la pareja se compromete en la casa de los padres de la actriz en el lago Lugano, Italia. Pero “los prometidos de Europa”, como los bautizó la prensa, nunca contraerán apasionada pero tormentosa relación —rodajes que los mantenían separados, supuestas infidelidades de un Delon de fama creciente— se apaga a los cinco años. Cuenta la leyenda que a su regreso a París tras una estancia en Hollywood, en diciembre de 1963, Schneider descubre un ramo de rosas Baccara (de un rojo tan intenso que casi parece negro) y unas breves líneas: “Me he ido a México con Nathalie. Mil cosas. Alain”. Algo más tarde recibe una carta más completa —de 15 páginas— en las que Delon se despide con algo más de elegancia y explica su marcha con la que se convertirá en su primera esposa y con quien tendrá a su primer hijo, Anthony. “La razón me obliga a decirte adiós. Hemos vivido nuestro matrimonio antes de casarnos. Nuestro trabajo nos arrebató toda esperanza de sobrevivir (…) te devuelvo tu libertad dejándote mi corazón”, escribió Delon. Aunque el actor habría desmentido esa escena, esta sigue rememorándose cuando se evoca su Delon y Romy Schneider en una escena de 'La piscina', película de Jacques cualquier caso, si bien acabó el amor, no lo haría la amistad y algo más fuerte que hace que Delon haya evocado a Schneider en casi cada una de las entrevistas que ha dado desde la muerte de la actriz. Justo una década después de su primer encuentro, cuando ambos tienen ya un hijo de parejas distintas, Delon vuelve a recogerla en un aeropuerto para iniciar otro rodaje juntos, la mítica La Piscina, en la que el actor francés ha impuesto a Schneider, en esa época casi olvidada por los directores, como su contraparte. La película relanza la carrera de la alemana aunque no reaviva el viejo amor. De hecho, poco después Delon dejará a su esposa para iniciar una larga y también turbulenta relación con otra actriz, Mireille Darc, y durante el rodaje aparentemente flirteó con otra coprotagonista, una jovencísima Jane Birkin, pese a que un celoso Serge Gainsbourg amenazaba con disparar a quien se acercara a ella. Pero La Piscina sí afianza un cariño que durará hasta la trágica muerte de Schneider 13 años más tarde, el 29 de mayo de 1982, incapaz de superar el fallecimiento de su hijo David un año antes en un hoy, Delon asegura que no puede ver La Piscina. “Es demasiado doloroso volver a ver a Romy y Maurice (Ronet, el otro protagonista) reírse a carcajadas”. Según Vanity Fair, que le hizo una larga e íntima entrevista hace tres años, Delon sigue guardando en el bolsillo interior de su chaqueta una foto que tomó de la actriz, ya muerta, en su cama. El 22 de septiembre de 2018, se presentó en la redacción de Le Figaro con una esquela para el día siguiente. “Rosemarie Albach-Retty, Romy Schneider, habría cumplido 80 años hoy. Que aquellos y aquellas que te amaron y que te siguen amando tengan un pensamiento por ella. Gracias. Alain Delon”.
The film was Schneider’s breakthrough, it turned the Austrian-born actress into an instant 1950s film diva. Romy Schneider and Alain Delon first got together in 1958, while she was filming Christine in France and the next four years of their lives cemented a relationship that was to last for decades, long after her death in 1982.
Alain Delon garde un souvenir ému de sa relation avec Romy Schneider, qui a partagé sa vie durant quelques années. Et on apprend aujourd’hui que celle-ci a victime d’abus sexuels de la part de son beau-père. L’acteur avait veillé durant de longues heures le cadavre de son ex-compagne, refusant de la voir partir, et éprouvant de grosses difficultés à « surmonter sa disparition ». À son décès, l’acteur avait pris trois clichés, qu’il aurait toujours dans son portefeuille. Ce 12 juin, on apprendra davantage sur Romy Schneider, dans le documentaire, « Conversation avec Romy Schneider », qui sera diffusé à 20h05 sur Arte. On ignore si Alain Delon a été sollicité. Dans le cadre de ce documentaire, son amie la journaliste Alice Schwarzer évoque ses traumatismes et les abus de son beau-père. « Comme beaucoup de femmes, elle a vécu des moments de violence ou d’humiliation sexuelle, mais je crois que son traumatisme le plus grand, c’était son beau-père », a-t-elle indiqué. Sa mère, Magda Schneider, avait refait sa vie avec Hans-Herbert Blatzheim, un restaurateur, alors que l’actrice n’avait que 15 ans. Celle qui avait partagé la vie d’Alain Delon était suivie et harcelée par son beau-père. « Mon beau-père a essayé de coucher avec moi, et pas qu’une seule fois », a-t-elle déclaré. « Elle a dit ça avec une voix violente et fraîchement blessée, comme si ça s’était passé hier ». « Imaginez-vous, vous êtes dans la maison de votre mère et son nouveau mari n’arrête pas de vous courir après, vous êtes obligée de vous enfermer aux toilettes. C’est dramatique », a commenté commente Alice Schwarzer. Et de poursuivre : « Sa mère ne l’a pas protégée. Il faut même se poser la question si sa mère a joué avec ça, comme elle a vendu sa fille au cinéma ».
24 oct. 2017 - Austrian-born German actress Romy Schneider with her former partner French actor Alain Delon during the premiere of Les Choses de la vie, directed by Claude Sautet. Ce vendredi 20 mai, France 3 propose le documentaire Romy, femme libre qui revient notamment sur la fin (mouvementée) de la relation entre la comédienne et Alain délicat équilibre à trouver. Romy Schneider et Alain Delon n'y sont pas parvenus. Dès leur rencontre en 1958, il y a eu des étincelles, tant par leur coup de foudre que par leurs différences fondamentales. Et cela n'a fait qu'empirer avec le temps qui passe. Pendant quatre ans, ils ont formé l'un des couples les plus emblématiques du cinéma. Les plus glamours aussi. Ce qui ne les a pas empêchés de vivre des périodes difficiles. Si cela peut être rassurant de sortir avec quelqu'un qui fait le même métier que soi, cela peut également engendrer des frustrations. Surtout lorsque leurs carrières n'en sont pas au même stade. "Quand j'avais connu Alain, c'était lui le débutant prometteur et moi l'actrice à succès. Pour la première fois de ma vie, je devins jalouse. Jalouse de son succès", reconnaissait Romy Schneider, comme le rapporte le documentaire de France 3 Romy, femme à ce moment-là, Alain Delon ne cesse plus de tourner. Il enchaîne les films, tandis que Romy Schneider ronge son frein. Pire, son fiancé lui conseille d'attendre. Attendre le bon projet. Plus facile à dire qu'à faire. "C'est très facile à dire mais je ne veux plus attendre. Combien de temps, je vais attendre pour faire quelque chose de bien ? Pour faire ce que j'ai envie de faire ?", l'interroge-t-elle. Romy Schneider broie du noir. "Je restais à la maison à dormir des heures durant, je n'avais pas envie d'aller me balader ou de faire quoi que ce soit. Je n'avais aucune énergie", confiait-elle. Désormais, ils ne font plus que se croiser. Alors, quand en 1963 les portes d'Hollywood s'ouvrent à elle, Romy tente sa chance. "Alain est un jeune chien autodestructeur. Plus souvent nous étions séparés par notre travail, plus la situation devenait dangereuse pour nous deux", reconnaissait Romy lettre de rupture qu'Alain Delon a envoyé à Romy Schneider Qu'importe si son couple bat sérieusement de l'aile. Elle a besoin de se sentir désirée en tant qu'actrice. "Elle a 24 ans, l'Amérique l'appelle, elle s'en va", résume si bien le documentaire. Un départ de courte durée. Après quelques films américain, Romy Schneider se rend compte que la mentalité hollywoodienne ne lui correspond pas. Au même moment, "de méchantes rumeurs arrivent d'Europe. Delon en aimerait une autre. Elle s'appelle Nathalie et tous les journaux en France consacrent leurs couvertures à cette idylle". Romy Schneider ne peut y croire. Jusqu'à ce que la réalité la rattrape et la gifle en pleine figure : Alain Delon lui apprend par une lettre - accompagnée d'un bouquet de roses Baccara - qu'il la quitte. "La raison me force à te dire adieu. Nous avons vécu notre mariage avant de nous épouser. Notre métier nous enlèverait toute chance de survie... Ne te trompe pas sur la couleur de ces fleurs : ce ne sont pas des roses noires. Je te rends ta liberté en te laissant mon cœur. Je suis parti avec Nathalie. Pardonne-moi. Alain", aurait-il écrit, comme l'a rapporté l'auteur de La dernière vie de Romy Schneider, Bernard Pascuito. Une rupture terrible pour Romy Schneider qui "s'abîme dans un immense chagrin" et se "bourre de tranquillisants".© AVCO EMBASSY PICTURES 2/12 - Alain Delon et Romy Schneider Mais leur idylle était loin d'être un long fleuve tranquille © AVCO EMBASSY PICTURES 3/12 - Alain Delon et Romy Schneider Romy Schneider et Alain Delon ont connu de nombreuses périodes délicates au sein de leur couple © SNC 4/12 - Alain Delon et Romy Schneider Déjà lorsque la carrière d'Alain Delon a explosé alors que celle de Romy Schneider était au point mort © AVCO EMBASSY PICTURES 5/12 - Romy Schneider et Alain Delon "Quand j'avais connu Alain, c'était lui le débutant prometteur et moi l'actrice à succès. Pour la première fois de ma vie, je devins jalouse. Jalouse de son succès", reconnaissait Romy Schneider © AVCO EMBASSY PICTURES 6/12 - Alain Delon et Romy Schneider Alain Delon et Romy Schneider ne font plus que se croiser, alors, quand en 1963 les portes d'Hollywood s'ouvrent à elle, Romy tente sa chance © AVCO EMBASSY PICTURES 7/12 - Alain Delon et Romy Schneider Elle savait pourtant qu'"Alain est un jeune chien autodestructeur. Plus souvent nous étions séparés par notre travail, plus la situation devenait dangereuse pour nous deux" © ASLAN-RINDOFF 8/12 - Alain Delon et Romy Schneider Pire au même moment, Romy Schneider apprend qu'Alain Delon la trompe avec celle qui deviendra sa femme, Nathalie © ASLAN-RINDOFF 9/12 - Romy Schneider et Alain Delon Romy Schneider ne peut y croire © ASLAN-RINDOFF 10/12 - Romy Schneider et Alain Delon Jusqu'à ce que la réalité la rattrape et la gifle en pleine figure : Alain Delon lui apprend par une lettre - accompagnée d'un bouquet de roses Baccara - qu'il la quitte © ANGELI-RINDOFF 11/12 - Daniel Biasini et Romy Schneider "La raison me force à te dire adieu. Nous avons vécu notre mariage avant de nous épouser. Notre métier nous enlèverait toute chance de survie... (...) Je te rends ta liberté en te laissant mon cœur. Je suis parti avec Nathalie. Pardonne-moi. Alain", aurait-il écrit © BERTRAND RINDOFF PETROFF 12/12 - Romy Schneider Une rupture terrible pour Romy Schneider qui "s'abîme dans un immense chagrin" et se "bourre de tranquillisants"
Romy Schneider et Alain Delon, leur premier rendez-vous avec Match. ARCHIVES. En 1958, Match rencontrait pour la première fois un certain Alain Delon, compagnon de Romy Schneider. C'était il y a
Alain Delon i Romy Schneider w filmie Basen Związek Romy Schneider i Alaina Delona, mimo że nie oparł się próbie czasu, przetrwał w świadomości miłośników kina jako symbol szalonej młodzieńczej miłości. Panna z dobrego domu o nienagannych manierach i zadziorny, nieokrzesany chłopak stworzyli jedną z najpiękniejszych par Europy. Jest 2008 rok. Tego wieczoru sala paryskiego Theatre du Chatelet została wypełniona po brzegi. Wszyscy obserwują scenę i czekają w napięciu. Pojawia się Alain Delon. Swobodnym krokiem przemierza estradę i nisko skłania się przed publicznością. To wyjątkowa okazja. Wszyscy zgromadzeni na sali czują osobliwość tej chwili. Delon odbiera honorowego Cezara dla Romy Schneider, aktorki, która nie żyje już od blisko 27 lat. Z sufitu zjeżdża ogromne zdjęcie zrobione na paryskim lotnisku w 1968 roku. Są na nim Romy i Alain – piękni, młodzi i roześmiani – to ich pierwsze spotkanie po kilku latach rozłąki. Aktor bierze mikrofon do ręki i zaczyna mówić: „Poproszono mnie o przekazanie jej honorowego Cezara, zgodziłem się. Dlaczego? Dlaczego? Bo w tym roku miałabyś siedemdziesiąt lat i tak strasznie mi ciebie brakuje. Bo byliśmy zaręczeni przed pięćdziesięciu laty, bo przed czterdziestu pływaliśmy razem w Basenie, bo kochaliśmy się, byliśmy razem szczęśliwi – i nieszczęśliwi, kiedy odszedł od nas David. Bo to byłaś ty, bo to byłem ja. Dlatego. Tego wieczoru chciałbym państwa prosić o rzecz prostą, ale symboliczną: byście wstali i razem ze mną uczcili aplauzem jej siedemdziesięciolecie… Dla ciebie, moja Puppele, dla ciebie, moja miłości”. Jak ogień i woda Romy Schneider i Alain Delon poznali się, jak to zwykle bywa w wypadku aktorów, podczas realizacji filmu. Była to międzynarodowa koprodukcja – Christine – w reżyserii Pierra Gasparda-Huita. Spotkanie odtwórców głównych ról zostało starannie zaaranżowane – para poznała się na lotnisku 10 kwietnia 1958 roku. W paryskim porcie lotniczym na Romy czekał ubrany w elegancki garnitur Delon z bukietem czerwonych róż. Jej towarzyszyła rodzina, jemu reżyser, producent filmu i jeszcze jeden aktor odgrywający znaczącą rolę w Christine, Jean-Claude Brialy. Co ciekawe, Romy i Alain w ogóle nie przypadli sobie do gustu. On miał nazwać niemiecką aktorkę źle ubraną „blond gęsią”, ona zaś mówiła potem o Delonie: „zbyt przystojny, zbyt ufryzowany, zbyt młody chłopak, ubrany jak dżentelmen, w koszuli i pod krawatem, i w zbyt modnym garniturze […]. Całość była jak dla mnie pozbawiona smaku, a chłopak – nieciekawy”. Z pewnością na wzajemną nieufność wpływała nierówna pozycja obojga w świecie filmu. Romy Schneider była już wówczas gwiazdą na skalę europejską. Jej rola w trylogii o austriackiej cesarzowej Sissi uczyniła ją narodowym bożyszczem i chętnie angażowaną aktorką. Z kolei Delon był jeszcze mało znany, dopiero zaczynał swoją karierę. W filmie miał być tłem dla słynnej niemieckiej gwiazdy. Co więcej, Alaina i Romy całkowicie różniło pochodzenie społeczne i wychowanie. Ona była panną z dobrego domu, przyzwyczajoną do opływania w luksusach. On z kolei był nieokrzesanym młodzieńcem, miał za sobą bardzo trudne dzieciństwo i niełatwą młodość, którą spędził jako żołnierz na wojennym froncie w Indochinach. Filmowy romans przeobraził się jednak w rzeczywistość i młodzi wkrótce nawiązali wspólny język. Co prawda, Romy nie znała francuskiego, a Alain niemieckiego, dlatego porozumiewali się po angielsku. Aktorka ze względu na niechęć rodziny do niesfornego Francuza skrzętnie ukrywała swoje uczucia przed najbliższymi. Jednak któregoś dnia, podczas zdjęć w Wiedniu, matka Romy przyjechała z niezapowiedzianą wizytą i zastała córkę w hotelowym pokoju w objęciach Alaina. Rodzina młodej aktorki miała nadzieję, że romans zakończy się wraz z kręceniem Christine. I wszystko na to wskazywało – po zakończeniu realizacji filmu Delon odleciał do Paryża, a Schneider udała się na samolot do Kolonii. W ostatniej chwili zmieniła jednak zdanie – oddała bilet i zmieniła kierunek lotu na Paryż. Romy Schneider i Alain Delon w 1959 r. Po wylądowaniu we Francji szczęśliwa zadzwoniła z budki telefonicznej do zaskoczonego Alaina, który natychmiast przyjechał i zabrał ukochaną do mieszkania przyjaciela, Georgesa Beaume’a, przy Malaquais 3. To tam, w skromnym lokum, mieli spędzić najbliższy, szalony czas. Rodzina Romy potraktowała jej zachowanie jako ucieczkę i za wszelką cenę próbowała nakłonić ją do powrotu. Nic nie mogło jednak wówczas rozdzielić pary – byli po prostu nieziemsko zakochani. „Miłość dwudziestoletnich dzieci” On miał 23 lata, ona 20 – świat stał przed nimi otworem, a łączące ich uczucie wydawało się niezwykle silne. Alain po latach wspominał ten okres: „Miłość dwudziestoletnich dzieci bardzo piękna i bardzo czysta. (…) Tak, ona była moją pierwszą prawdziwą miłością, miłością młodzieńczą. Czegoś takiego się nie zapomina! Wiedziałem, że po niej nic nie będzie już takie jak przedtem.” Romy z kolei tak mówiła o pierwszych miesiącach mieszkania we Francji z Alainem: „miałam dziewiętnaście lat, po raz pierwszy moja noga stanęła na paryskim bruku i chciałam przeżyć wielką miłość do kogoś, kogo uwielbiam. Dla mnie Paryż to był najpierw Alain Delon”. Francuski aktor pokazał Romy zupełnie inne życie od tego, które znała do tej pory. Była w nim wolność od wszelkich, zwłaszcza obyczajowych ograniczeń. Aktorka nic sobie nie robiła z mieszczańskiej moralności, w której została wychowana, a eleganckie towarzystwo zamieniła na paryską bohemę. We Francji role się jednak zamieniły – tutaj Romy była niemal anonimową osobą, bez znajomości języka nie mogła liczyć na ciekawe propozycje, a tymczasem kariera Delona nabierała rozpędu. Wieczni narzeczeni W 1959 roku Magda Schneider i jej mąż, Hans Blatzheim, zakupili ekskluzywną posiadłość w Szwajcarii, nad jeziorem Lugano. Romy i Alain oficjalnie tam zamieszkali, choć w rzeczywistości bardziej „pomieszkiwali”. W willi Maro ojczym aktorki zaaranżował bal zaręczynowy, aby uciąć niewybredne komentarze rodzimej prasy pod adresem pasierbicy. Przyjęcie odbyło się w marcu 1959 roku. Para na oczach dziennikarzy wymieniła zaręczynowe obrączki z plecionego złota białego, czerwonego i żółtego. Kolejną podobną sesję zdjęciową dla prasy z zakochaną parą w roli głównej zorganizowano na Święta Bożego Narodzenia. Data ślubu nie została jednak ustalona, a w kolejnych latach była nieustannie zmieniana. Romy i Alain mieli pozostać wiecznymi narzeczonymi. Kolejny rok przyniósł Delonowi wiele ciekawych propozycji filmowych, między innymi rolę w Rocco i jego braciach Luchino Viscontiego. Z tej okazji kochankowie przeprowadzili się do Włoch – długo pomieszkiwali u słynnego włoskiego reżysera, który często gościł artystów. Podobno Alain i Romy zaprezentowali tam iście włoską naturę – na zmianę ostro się kłócili, by potem paść sobie w ramiona. Wynajęli też dom w Rzymie, a Romy dostała od Viscontiego propozycję wystąpienia wspólnie z Delonem we francuskiej sztuce Szkoda, że jest nierządnicą, która okazała się ważnym punktem jej aktorskiej kariery i wyszlifowała jej francuski. Romy Schneider i Alain Delon w prywatnym pałacu Wzrastająca popularność Delona oraz nieustanne wpływy finansowe z młodzieńczych sukcesów Schneider pozwoliły parze na wynajęcie ekskluzywnego apartamentu w modnej paryskiej dzielnicy, przy avenue de Messine. Zakochani chętnie zapraszali dziennikarzy do swojego przybytku i urządzali sesje zdjęciowe. Zakupili również wiejską posiadłość niedaleko Paryża, w Tancoru, gdzie chętnie spędzali czas ze swoimi psami. Paradoksalnie podwyższenie standardu życia stało się pierwszą z przyczyn wzajemnego oddalania Romy i Alaina. Nieustannie zaangażowani w rozmaite kontrakty żyli w ciągłych rozjazdach. Co więcej, Delon nieco przesadnie zaczął kreować swój publiczny wizerunek, w którym niebagatelną pozycję zajmowały rzeczy materialne. Zapraszał do swojej posiadłości również podejrzane towarzystwo, mające powiązania ze światem gangsterskim, co łączyło się z jego charakterystycznymi rolami filmowymi. Koniec filmowej idylli Trzeba powiedzieć, że Alain nie należał do wiernych narzeczonych. Wręcz przeciwnie, wykorzystywał niemal każdą okazję, by nawiązać przelotny romans. Romy przeżywała katusze zazdrości, co doprowadzało do wiecznych kłótni, ciągle jednak wybaczała ukochanemu. Z czasem zaczęła pragnąć stabilizacji – rodziny i dzieci, dla których gotowa była poświęcić swoją karierę. We wrześniu 1963 roku przed wyjazdem Schneider do USA, gdzie miała nagrywać kolejny film, aktorka napisała wymownie do swoich przyjaciół: „Jadę teraz za ocean. […] Myślę o Was i wrócę, mam nadzieję, już jako madame Delon”. Alian szedł jednak w zupełnie inną stronę i ostatecznie zadał Romy ogromny cios. Podczas pobytu narzeczonej w USA za pośrednictwem swojego przyjaciela, Georgesa Beaume’a przekazał Romy list ze swoją decyzją o odejściu. Aktorka niezwykle mocno przeżyła tę wiadomość. Popadła w depresję, a nawet targnęła się na swoje życie. Decyzja Delona była tym bardziej raniąca, że wkrótce aktor poślubił poznaną na planie Samuraja modelkę, Nathalie Canovas, z którą nawiązał romans jeszcze w trakcie związku z Romy. Romy Schneider i Alain Delon w 1968 roku Dlaczego Alain opuścił Romy? Romy Schneider i Alain Delon przeżyli ze sobą pięć lat, podczas których cały świat filmowy czekał na ich ślub. Katastrofa ich wielkiej miłości, która skończyła się bardzo pospolicie, nie przesądziła jednak o późniejszych relacjach. Oboje zostali bowiem prawdziwymi przyjaciółmi. Po latach analizowali również przyczyny swojego rozstania – Delon twierdził, że nigdy nie przestał kochać niemieckiej gwiazdy, ale że po prostu ich światy się oddaliły. Właściwie od początku należeli do dwóch różnych środowisk, choć mieli nadzieję, że miłość pokona wszelkie bariery. Nie da się jednak ukryć, że Delon – wiecznie niespokojny duch gardzący wszelkimi zobowiązaniami i oficjalną etykietą czuł nieustanną irytację w konfrontacji z kindersztubą Romy. W swojej książce napisał nawet: „Ona pochodzi z warstwy społecznej, której nienawidzę najbardziej na świecie. To nie jej wina, że na jej nieszczęście została przez tę warstwę ukształtowana. Przez pięć lat nie udało mi się wytrzebić tego, co wpajano w nią przez dwadzieścia. Podobnie jak we mnie jest dwóch, trzech, ba, nawet czterech Alainów Delonów, tak w niej są dwie Romy Schneider. Ona sama to wie. Jedną Romy kochałem ponad wszystko na świecie, drugiej równie mocno nienawidziłem”. Wieczna miłość filmowych kochanków Drogi legendarnej pary się rozeszły – on wikłał się w kolejne związki z kobietami, ona w dwa nieudane małżeństwa. Delon zachował jednak ogromny sentyment do swojej pierwszej miłości i przez resztę życia Romy, aż do jej tragicznej śmierci, okazywał jej wsparcie. To dzięki niemu zapomniana niemal gwiazda wróciła na wielki ekran w pięknym stylu. Delon wywalczył bowiem dla Schneider rolę w słynnym Basenie w 1969 roku. To na planie tego filmu spotkali się po raz pierwszy od swojego spektakularnego rozstania. Co więcej, zagrali kochanków (!), a namiętność bijąca od ich relacji z poszczególnych kadrów wydaje się całkowicie autentyczna. Delon był również przy Romy w najtragiczniejszym momencie jej życia – gdy zmarł jej czternastoletni syn David w 1981 roku. To francuski aktor zorganizował pogrzeb i zadbał o prywatność byłej narzeczonej. Bardzo starał się, by Schneider wróciła do równowagi psychicznej. Niestety to ostatnie zadanie się nie udało – Romy najprawdopodobniej popełniła samobójstwo w paryskim hotelu 29 maja 1982 roku. Alain zjawił się na miejscu jako jeden z pierwszych i zamknął się z jej ciałem w samotności, by opłakać ukochaną. Załatwił pogrzebowe formalności, choć sam nie wziął udziału w ceremonii – stwierdził, że go to przerosło. Istnieje również plotka głosząca, że aktorka nie leży w oficjalnym miejscu pochówku, ale że Delon pochował Romy w swojej posiadłości. Przez kolejne lata Alain często wspominał swoją dawną wielką miłość. To on odebrał pośmiertnie przyznanego jej honorowego Cezara w 2008 roku. Zapytany, czy żałuje, że nie ożenił się przed laty z niemiecką aktorką, odpowiedział twierdząco. Czy gdyby Romy i Alain zostali małżeństwem historia potoczyłaby się inaczej? Być może… Delon w dniu śmierci ukochanej powiedział szczerze: „Nigdy nie zapomnę jej uśmiechu. Wypływał prosto z duszy”. Literatura: G. Krenn, Romy i Alain. Szalona miłość, przeł. M. Skalska, Warszawa 2015.
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